mardi 11 décembre 2012

Ce qui suit n'est pas un aveu d'impuissance...


Ce qui suit n’est pas un aveu d’impuissance…, malgré le demi-paquet de cigarettes mexicaines nécessaire pour se mettre enfin à la tâche, malgré le long mois pour retrouver le chemin de ce blog, malgré les quelques feuilles chiffonnées sous les tâtonnements de confuses élucubrations…     
 
Si en quatre mois de voyages je n’ai jamais su trouver une certaine cohérence d’écriture, ni une finalité particulière à ce blog, c’est que ma vie est elle-même traversée par des préoccupations et des bouleversements qui n’ont en apparence vraiment rien de cohérents. Obtenir un concours de manière presque prématurée pour tourner le dos provisoirement au professorat en laissant derrière moi famille et amis, le regard tourné en direction de lointaines terres inconnues que je quitte aujourd’hui précipitamment pour revenir au point de départ. Une boucle qui est pourtant loin d’être achevée tant les nouvelles réponses ont apportées de nouvelles questions encore plus insolubles. Ce voyage insensé me mène à découvrir, dans le dernier tournant, un ultime tableau surréaliste à l’aboutissement éphémère. Le cadre s’élargit au fur et à mesure que l’heure tourne et que l’exposition va prendre fin. A peine le temps de s’approprier l’espace de la toile que celle-ci se distend à mesure que les couleurs s’additionnent formant une œuvre à revers où le travail déjà accompli laisse place à un nouveau brouillon. Ainsi file ma vie, une toile sans cesse sur l’ouvrage où chaque ligne directrice n’existe que pour déconstruire la lecture de la précédente rendant l’œuvre illisible et inachevable.
Comme pour un peintre prisonnier de sa palette, au fol orgueil de vouloir parachever l’interminable, l’insouciante aliénation me pousse à vouloir explorer l’ensemble des chemins qui s’ouvrent à mon esprit insatiable. De mon expérience d’expatrié je ramène ainsi plus de questions que de réponses et des centaines de pages griffonnées qui ne prendront finalement jamais place sur ce blog. Des mois de voyages, des heures d’envolées cérébrales pour l’étrange sensation d’effeuiller un corpus de poupées russes où chaque chapitre enfin refermé dissimule un arbre de possibilités ininterrompues. Toute réponse devient question, toute question ne trouve pas de réponse…        

 
Et pourtant ce qui suit n’est pas un aveu d’impuissance. La faiblesse serait de confesser son épuisement, non pas de prolonger une nouvelle fois l’éblouissement permanent qui entoure les sages et les fous devant la recherche éternelle d’interprétations métaphysiques au sens de la vie. Aux confins du Yucatan j’ai trouvé le temps, l’exotisme et une part de solitude nécessaire pour mener à bien mes méditations et assouvir, pour un temps, ma soif de voyages et de découvertes. Certes je n’ai pas vraiment connu la vie de certains de mes collègues, indécrottables sédentaires qui ont passés quatre mois à s’enivrer dans toutes les boîtes de la ville sans sortir de MERIDA, mais chaque fin de semaine nomade restera comme une capiteuse initiation au trouble jeu d’une existence sans barrière.      

L’affranchissement a toujours un prix. Je le paye chaque soir d’insomnie, dans le voile inspiré de mon tabac, moi qui ne fume que pour accoucher dans la douleur d’une armée de divagations. La vie semble simple pour celui qui vit sans question, si simple mais si sombre…

mercredi 31 octobre 2012

Disfrutar de la vida...


Riche est l'homme qui, comme moi, peut s'offrir le luxe de vivre libéré de la tutelle castratrice du temps. L'horloge ne semble plus tourner dans le même sens depuis que mon pied a touché le « Nouveau Monde ». D'esclave assujetti au sablier kafkaïen des « Temps modernes » je suis subitement devenu maître de ma propre destinée. Même au plus fort de mes plus belles années de faculté jamais je n'ai ressenti une telle jouissance libertaire. Je ne vis pas hors du temps mais bien au cœur de celui que je veux bien me fixer. Pas d'horaires, peu de contraintes et l'étrange sensation de vivre une émancipation continue, à contre-courant de tous les discours culpabilisants d'une société occidentale tournée vers la vénération du travail. 
Aux farouches défenseurs des rouages bien huilés de ce temps qui nous file entre les doigts, aux tenants d'une vie passée à chercher en vain l'échappatoire salutaire à la propre condition que l'on s'impose à nous même, je ne reproche rien, n'entend même pas les convaincre du bien-fondé ou non de ma pensée. A peine oserais-je revendiquer, comme ultime accomplissement du plein exercice de la liberté humaine, le « droit à la paresse », sans autre justification que la farouche volonté d'échapper définitivement à la dégénérescence intellectuelle que représente le travail imposé par un tiers. Pourrais-je consentir à pervertir cette liberté au profit d'une future « socialisation par le travail » en France ? Cela semble provisoirement nécessaire... Pourrais-je y trouver une quelconque forme d'accomplissement ? Je ne crois pas !

Difficile de s'imaginer, pour quelqu'un qui ne l'a jamais vécu, l'intense sensation d'accomplissement perpétuel qui porte l'être libéré de toute contrainte. Dernière représentation d'une souveraineté sans barrière, cette vie devient alors l'objet de toutes les malheureuses convoitises, certains oubliant, sous l'ombre de la jalousie, que l'homme ne trouve son salut que dans la libre expression de sa liberté. Si il en vient à jalouser, ou à juger, une certaine forme d'expression de liberté chez autrui c'est peut-être que lui-même ne se satisfait plus des bornes qu'il s'impose. 
Le moment semble alors venu de tourner le dos aux anciennes contraintes d'une société qui ne nous offre comme seul horizon indépassable que la cruelle nécessité de s’enchaîner au travail pour vivre sa vie par procuration. Prendre un billet d'avion, tourner le dos aux coercitions de la vie quotidienne, réorienter ses priorités... ne sont pas choses faciles, mais choisir la bohème plutôt que la triste sécurité d'une vie aux ordres me semble à la portée de n'importe lequel de mes amis... encore faut-il réellement le désirer !

L'exil salutaire en terres yucatèques me pousse ainsi inévitablement à mener de nombreuses réflexions sur le sens de l'existence, la place du travail et de la contrainte, la valeur de l'amitié, la forme d'expression à mettre en place, ou non, sur la base de mes différentes pensées politico-philosophiques... Barbant à première vue, et pourtant je retrouve ici la stimulation intellectuelle qui m'avait submergé lors de mon voyage à Cuba, souffle radieux nécessaire à l'esprit pour mener jusqu'au bout des introspections plus ou moins fructueuses. Loin du foyer, loin des amis, libéré du moindre carcan temporel, mon monde est propice à l'expression ultime de l'inspiration. J'échange, je lis, je voyage, j'écris... ce qui devient véritablement barbant ce n'est donc pas l'expression débridée de ma pensée (bien qu'elle vous oblige à maintenir toute votre concentration pour suivre le fil décousu de mes propos) mais bien la promesse inéluctable d'un retour brutal à la réalité. 

Il y a de cela plusieurs années nous avions ramené, mon cousin et moi-même, une fleur d'insouciance, cueillie sur une plage des Caraïbes entre deux mojitos et de nombreuses réflexions sur le sens à donner à notre existence. J'ose espérer que pour nous deux cette fleur n'a pas vieillie malgré les difficultés de la vie et les nouvelles responsabilités castratrices qui ouvrent la porte à la vieillesse. Dans les terres mayas je viens avec plaisir me remémorer son doux parfum, quintessence libertaire, essence même de notre projet de vie... « disfrutar de la vida ».

vendredi 19 octobre 2012

Slantieu !




Déjà dix jours, dix jours sans article, dix jours sans nouvelle. La productivité de ce blog flirte dangereusement avec la productivité de son propriétaire depuis que ce dernier a posé le pied sur les terres sacrées de la sieste et de la nonchalance.  
Et pourtant je ne chôme pas lorsqu’il s’agit d’occuper les nombreuses heures libres qui me sont généreusement octroyées par un emploi du temps universitaire qui ferait même pâlir de jalousie un étudiant en première année d’Histoire. De nombreuses balades à pied dans MERIDA, des « têtes rafraichissantes » dans ma piscine, des activités sportives et culturelles diverses (salsa, musculation, empiffrage en règle de tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gastronomie locale…), des voyages (MEXICO Districto Federal, les plages yucatèques de SISAL et CELESTUN…). Bref avec tout ça il ne me reste malheureusement plus beaucoup de temps pour préparer mes cours… et pour écrire.

Et pourtant c’est à moi de provoquer ces délicieux instants de relâchement (oui je sais, encore du repos ! et alors, tu es du MEDEF ?), pour me poser en solitaire devant un verre et mon ordinateur et tenter de décrire mes impressions sur cette expérience quotidienne d’expatrié.
Sur facebook tout va plus vite, tout est plus facile… tout est moins vrai ? : trente photographies, deux jours de voyage, un album, une dizaine de commentaires et voici l’instant partagé, digéré dans un tourbillon d’actualités qui défilent. Ecrire, partager ici n’a ni la même saveur ni la même finalité. L’écriture possède en son sein une difficulté propre qui rend sa portée toute différente. C’est d’ailleurs pour cela que ce blog ne s’adresse pas forcément aux mêmes personnes que celles qui  naviguent précipitamment sur le réseau social entre un album de voyage et un clip de musique à la mode. 
Il serait beaucoup plus rapide et facile de publier ici les quarante dernières photographies de mon excursion au bord des Caraïbes mais finalement tellement frustrant d’être enchainé à des impératifs temporels. Partager, avec celles et ceux qui le souhaitent, une expérience de déracinement et de voyage à l’autre bout du monde nécessite, pour moi, un temps important de réflexion et d’infusion de l’instant.

Néanmoins toute réflexion qui s’éternise plus que de raison demeure infructueuse et ce blog entend rester un récit de voyage.          
Par quoi commencer ? Tellement de souvenirs en seulement un mois !
Tout a changé du tout au tout dans ma manière d’aborder cette expérience et le Mexique. Je relis mes premiers écrits déprimants et me rend compte que l’écriture reste cruelle mais nécessaire : impossible de revenir en arrière, de corriger une version, d’édulcorer mes sombres pensées originelles au soleil yucatèque qui accompagne mon esprit depuis plusieurs semaines. Il restera toujours écrit, bien que cela soit aujourd’hui très différent, que j’ai plus ou moins mal vécu le départ et mes premiers pas au Mexique.        
L’homme semble s’habituer à tout, même à la vie paradisiaque des Caraïbes. Les jours filent désormais trop vite ; je tire sur la corde du temps pour freiner l’écoulement d’une époque que je ne pourrai jamais revivre. Je me rends enfin compte de la chance que j’ai de pouvoir, à 25 ans, épancher, et avec cette fois-ci encore plus d’intensité, ma soif de voyages et de découvertes. Prendre le temps de vivre, d’avaler chaque matin la poussière du bus mexicain, de se faire bousculer le samedi au marché du zocalo, de se rafraichir à chaque coin de rue d’une horchata ou d’une jamaïca, de savourer des calamars à l’ail avec une Pina Colada sur une plage paradisiaque, de partager sa culture avec des jeunes mexicains qui ont soif de tout connaître, de sortir, de dépenser et de se dépenser sans compter, sans compteur, sans barrière…
disfrutar de la vida !

Afin de faire partager de manière plus concrète mes divagations étrangères il est donc plus que temps de publier ici quelques photos de mon expérience mexicaine du mois de septembre quitte à faire un peu double emploi avec facebook (bien que je reste persuadé qu’il est toujours plus enrichissant de découvrir ces dites photographies ici, conjointement avec les élucubrations de mon esprit troublé) . Toutefois, ici, je ne publierai que quelques photographies de paysages ; pour le reste (et notamment les images plus personnelles) il faudra sacrifier à la vulgaire pratique des réseaux sociaux... (désolé pour celles et ceux qui n'y sont pas affiliés). Un minuscule aperçu donc de mes expériences, qu'il faudrait pour bien faire coupler avec les albums déjà publiés sur le réseau social susnommé.
     
Trop d’expériences à narrer et si peu de temps ! Laissons pour une prochaine fois la semaine de formation à MEXICO D.F pour nous tourner vers les deux week-ends passés en compagnie des autres assistants de l’U.T.M (Universidad Technologica Metropolitana de MERIDA) sur les plages du Nord-Ouest de la péninsule.


CELESTUN et SISAL : nous sommes à des années lumières des plages de QUINTANA ROO, de CANCUN et de PLAYA DEL CARMEN.    
Ici on paye (pas  beaucoup) en pesos, on parle espagnol et on trinque le soir venu avec les pêcheurs mexicains du cru. Pas de boîte de nuit, peu de restaurants mais la chaleur de l’accueil local et la tranquillité de deux plages peu fréquentées au cœur d’une immense réserve naturelle. Au programme farniente, dégustation des plats locaux (à base, vous vous en doutez, de poissons et de crevettes), baignades et excursion dans la mangrove à la recherche des colonies de flamants roses. C’est un peu les rouages du temps qui s’enraillent aux confins de la Péninsule yucatèque. Deux week-ends, deux trajets de bus différents, deux nuits d’hôtels, six repas dans divers restaurants, de nombreux cocktails… tout ça pour 70€ au total. Le bonheur n’a pas de prix mais quand même… ! 


CELESTUN :






SISAL :







Et c’est ainsi, dans (surement) l’unique pub irlandais de la péninsule du Yucatan, mes pensées abreuvées d’une (ou plusieurs allez savoir…) délicieuse Guiness, que je trouve enfin le temps de mener à bien en cette fin d’après-midi mes délires introspectifs… et de mettre à jour mon blog.   
Slantieu tout le monde comme on dit à Belfast !




dimanche 7 octobre 2012

Y de tomar ?



Ici comme ailleurs vous n’y couperez pas ! Sitôt attablé sur une terrasse, à l’ombre rafraichissante des arbres du zocalo, et vous voici face à un serveur pressant qui ne comprend pas votre dilemme devant la carte des boissons qui reste, pour le mexicain-néophyte que vous êtes, une étrange et délicieuse invitation au voyage pour une contrée gustative inconnue.

Comme il n’est encore que le début de l’après-midi, et que vous êtes un homme raisonnable, trois choix possibles s’offrent à vous :       
- una cerveza (une bière)       
- un refresco (un soda)          
- una agua fresca ou agua de sabor (jus de fruits coupé à l’eau ou eau aromatisée selon la générosité et la probité du patron…).

Laissons immédiatement de côté le rayon des sodas, qui ne varie guère de ce que l'on peut trouver en Europe, le Mexique vouant vraisemblablement un culte soutenu à « St Coca-Cola », et laissons-nous tenter par la boisson nationale, la bière !    
Il y en a ici des dizaines de marques, de la Corona la plus connue à l'étranger à la Sol la plus rependue sur le territoire mexicain. Des blondes (Sol, Pacifico, Leon...), des ambrées (Victoria, Bohemia...), des brunes (Negra Modelo...), des régionales (avec notamment la yucatèque Montejo)... bref tout pour passer un agréable moment et faire croitre sa bedaine.


...sauf que là je viens d'arriver et je n'y connais rien. C'est parti pour une "Michelada", grave erreur !


Non je n'ai pas vomi dans mon verre, cette étrange mixture est l'une des "fiertés de la gastronomie mexicaine" (sic).
La "Michelada" est semble-t-il une bière (à la base), dans laquelle on ajoute du jus de citron, du sel et une sauce pimentée dont la recette est jalousement tenue secrète par le "chef". A la première gorgée je me suis retenu de demander au serveur pourquoi on avait délibérément fait fondre un bouillon de cube dans ma Corona... quelle  hérésie, la prochaine fois je prends un Coca !

lundi 1 octobre 2012

Le voyage est ma maison...



Si « le voyage est ma maison », la quête éperdue de mon logis définitif fut pourtant bien la première de mes activités yucatèques.    
Avant même de découvrir « Mérida la blanche », et de me familiariser avec la vie mexicaine, il me fallait rapidement trouver un pied-à-terre confortable pour pouvoir envisager avec plus de sérénité cette vie en exil qui m’est promise pour de longs mois.

Le « temps virtuel » de ce blog prenant néanmoins un retard abyssal sur le « temps vécu » au Mexique je vais tâcher d’aller à l’essentiel et de vous épargner d’un exposé exhaustif sur la situation immobilière dans la péninsule du Yucatan.        
Et pourtant, sans être agent immobilier, il s’avère que débuter l’exploration d’une ville inconnue par la recherche d’un point de chute éphémère vous permet de s’initier rapidement aux réalités socio-économiques d’un ensemble géographique. Pour être plus clair, et pour tourner le dos au langage de l’I.U.F.M, mes différentes visites aux quatre coins de Mérida m’ont bien fait comprendre qu’ici l’inégalité n’est pas un vain mot.





































Schématiquement la ville semble ainsi se scinder en trois grandes entités :        
- un centre colonial (cercle rouge sur la carte) qui accueille la classe moyenne et certains « bourgeois-bohème » en perdition (c’est donc naturellement l’endroit que j’ai choisi pour poser mes valises -étoile rouge sur la carte-).  
- de vastes quartiers populaires au Sud (rectangle noir sur la carte) qui s’achèvent aux confins de la ville par de véritables « bidonvilles ». C’est dans cette zone socialement sinistrée que l’Université qui m’emploie a été implantée il y a de cela une dizaine d’années (éclair jaune sur la carte).          
- un « ghetto pour riches » fortement américanisé au Nord de la ville (rectangle vert sur la carte : grandes zones commerciales, magasins états-uniens, golfs, banques, grands hôtels…). 

J’ai mené mes différentes recherches locatives depuis mon quartier général situé à l’auberge de jeunesse du premier jour.    
Un lieu de passage bruyant, distrayant mais terriblement impersonnel où ma petite chambre se transformait chaque nuit en une fournaise diabolique. Malgré le hamac et la piscine naturelle il me tardait de trouver un véritable chez moi. 

La "salle de bain"

La piscine naturelle

Le "jardin des iguanes"

Faire le tour des annonces locatives et prendre des rendez-vous sans téléphone local en baragouinant un espagnol de niveau sixième c’est une expérience originale mais franchement épuisante. Quand se rajoute à cela le fait que les visites se déroulent aux quatre coins d’une mégalopole d’un million d’habitants sans véritable réseau de transport ça devient carrément l’aventure !

Cette découverte progressive de l’immensité de la capitale yucatèque m’a convaincu de poser mes bagages en plein cœur du centre colonial, entre l’université au sud, l’activité culturelle au centre de la ville et les zones commerciales du nord.         
Après avoir tout visité, des palaces « gringos » du « Paseo Montejo » aux gourbis des rues coupe-gorges de la colonie « Santa Rosa », et alors que je commençais à désespérer de découvrir la perle rare, c’est complètement par hasard que je suis entré dans le patio de cette maison jouxtant l’auberge de jeunesse.      
Une piscine en plein centre colonial : c’est décidé je renie le vieux Karl et fuis les quartiers populaires de mon université. Terminé les aller-retour incessants de cette semaine nomade, je m’installe ici et ne compte plus bouger avant le départ définitif. Après tout celui qui habite partout n’habite finalement nulle part…


Ma maison de bourgeois...pour 250€/mois (enjoy MEXICO)

 "Salon de réception"

 La chambre (avec en premier plan la meilleure protection contre la faune tropicale : moustiques, scorpions et autres charmantes bestioles)